C’est durant trois jours que les start-upeurs et les producteurs agricoles se sont réunir pour débattre des questions liées à l’activité agricole. Organisé par l’Agence Nationale des technologies l’Information et de la Communication (ANTIC), ce Forum s’est voulu un espace d’échange entre développeurs de plateformes TIC dédiées à l’agriculture et exploitants agricoles de la localité de Nkongsamba, importante zone agricole au Cameroun.
Au cours des travaux de ce forum, plusieurs thématiques ont été abordées notamment :
- Drones au service de l’agriculture ;
- Secteur agricole à l’heure du numérique ;
- Nouveaux usages de l’agriculture numérique ;
- Freelancing agriculture ;
- Impact des TIC dans la gestion d’une exploitation agricole ;
- Improved information access and communication pathways for smallholder farmers;
- Plateformes numériques au service de l’agriculture
Il a également été question de mettre sur pied un grenier numérique local regroupant des outils et logiciels qui permettent de simplifier le travail des agriculteurs camerounais.
Entre autres spécialités, le forum de Nkongsamba a regroupé des start-ups proposant la vente et la promotion de produits agricoles locaux ; l’accompagnement des exploitants agricoles, notamment dans la formation mais aussi la production et l’écoulement de leurs produits ; des bases de données de géo-localisation des agriculteurs, éleveurs et vendeurs, etc.
S’exprimant à l’ouverture des travaux, le directeur général de l’ANTIC, Dr Ebot Ebot Enaw, a fait savoir que, pour mieux répondre aux besoins sans cesse croissants des consommateurs, l’agriculture, qui est au cœur de l’économie camerounaise doit franchir un pallier important en utilisant les TIC dans les différentes étapes du processus de production agricole. Par la suite il a exhorté les agriculteurs à s’engager dans cette voie de modernisation de leurs exploitations par les TIC. « Nous voulons valoriser et encourager en même temps les jeunes développeurs de plateformes numériques innovantes susceptibles d’aider ceux qui cultivent la terre à la transformation et à la rentabilité de leurs activités professionnelles », a-t-il ajouté.
Le préfet du Moungo, Irénée Galim Ngong, en abondant dans le même sens, a estimé qu’il est venu le temps pour les agriculteurs de « moderniser leurs techniques sur tous les plans afin d’atteindre des rendements meilleurs sur gage de l’accès sur le marché international pour nos principaux produits de rente».
Les assises qui ont été mises à profit pour vulgariser l’usage des TIC dans les activités agricoles, ont permis aux start-up de faire non seulement un état des lieux de l’impact des TIC dans l’amélioration de la gestion des exploitations agricoles, d’adapter leurs outils aux réalités du terrain, mais également aux agriculteurs d’apprendre comment transformer leurs activités grâce à ces technologies.