Les magistrats de la Cour d’Appel de l’Ouest édifiés sur les différents modes opératoires des cybercriminels
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La troisième édition du séminaire de sensibilisation des magistrats sur la cybercriminalité s’est ouverte ce mercredi à Bafoussam, chef lieu de la Région de l’Ouest.
Organisé par l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC), ce séminaire à pour objectif, d’édifier les magistrats sur les diverses manifestations des infractions cybernétiques, en vue de leur meilleure appropriation, pour une répression efficace des actes numériques délictuels ou déviants.
Dans son discours de circonstance et après avoir rappelé l’importance des Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) comme catalyseur de la croissance économique et de l’emploi, le Dr EBOT EBOT Enaw, Directeur Général de l’ANTIC, est revenu sur le danger que représente la cybercriminalité. Il a par exemple cité les « fake news » qui écument les réseaux sociaux, la diffusion des documents confidentiels de l’administration publique qui peut mettre en péril l’ordre public, voire la sécurité nationale.
De plus, pour le Directeur Général de l’ANTIC, la délinquance cybernétique reste en perpétuelle mutation. Ce qui contraint les acteurs de la chaine de lutte à la vigilance et les oblige à entretenir une culture cyber informationnelle qui se matérialise par des connaissances accrues du phénomène, d’où la formation permanente des acteurs de la chaine sécuritaire du cyberespace, en particulier les Officiers de la Police Judiciaire (OPJ) et les magistrats en charge de la conduite des investigations, des procédures d’instructions criminelles et de l’application des peines.
A la suite du Directeur Général de l’ANTIC, le Président de la Cour d’Appel de l’Ouest, Monsieur Francois Xavier MBONO qui représentait le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice Garde des Sceaux a souligné l’importance que sa hiérarchie attachait à ces travaux. Il a de ce fait émis le souhait qu’à la fin du séminaire, que les organes en charge des poursuites soient dotés d’outils pouvant leur permettre d’identifier celui qui le premier, met un document confidentiel ou un « fake news » en circulation sur les réseaux sociaux.
Ce séminaire qui s’est étalé du 04 au 06 juillet 2018 a abordé plusieurs thématiques, notamment :